CRITIQUE DU MONDE EST FOU SUR CHANT… SONGS

Une des première critique à sortir sur Le Monde est fou.

François Cardinali journaliste et ancien redac chef de plusieurs magazines culturels a chroniqué l’album sur son site « chant..song ». Ce site est spécialisé en chanson française et je suis en très belle compagnie.

« Si elle a fait la première partie d’Henri Texier au festival Parfum de jazz, a été la chanteuse chanteuse du quintet de jazz FMR durant quinze ans, Isa Somparé ne veut pas être prisonnière d’un genre musical et le prouve avec Le monde est fou (*) où de sa voix au timbre singulier, elle épouse bien des styles musicaux : de sonorités jazz dans la chanson titre évoquant les dérèglements climatiques (Compte à rebours/ Mauvais détours) au groove soul de Porn Geneva en passant par les sonorités blues gospel de Carrefour. Elle avoue, pratiquant l’auto-interview dans le document de présentation de sa petite personne, qu’elle « ne rentre dans aucune case « … Pas les temps musicaux monotones qui courent, c’est loin d’être un défaut et Isa Somparé sait embarquer son monde dans un univers musical qu’on sent poli par bien des années d’écoute tout azimut, de rencontres et de pratique. »

Pochette le monde est fou

https://chantssongs.wordpress.com/

Outre ces passions pour toutes les musiques, on voit vite à l’écoute de cet album nerveux et dense que la femme et l’artiste restent concernées par les crises dans le monde et les problèmes géopolitiques récurrents. Comme elle le dit : « Il va moyennement bien aujourd’hui« . Il est vrai, ils sont si nombreux qu’ils peuvent être une sacrée source d’inspiration pour qui veut s’en donner la peine sans pour autant céder à la chanson-tract, très vite datée.

Pour les textes, l’inspiration de l’artiste chasse large : outre l’écologie si médiatique de nos jours, il y a une première chanson, J’attends, un blues concocté durant le confinement et où elle lance sans hausser la voix : « J’attends ce qui doit advenir. » Plus loin, elle évoque dans Carrefour sa passion pour la musique – « ma vie, mon sang« – si vitale pour elle. Enfin, dans la très mélodique Traverser les Rivières, Isa Comparé évoque, de manière poétique et détournée, le sort des migrants qui tentent l’aventure du côté de Gibraltar. « Je viens de loin/ Loin de mes pères/ Si je suis moins que rien/ Je suis ton frère. »

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