Le choix du studio
Ca y est, le concept de l’album est trouvé. Je vais faire un petit album, ce qu’on appelle un EP (Extended Play), album de 5 ou 6 titres, pas plus, avec une thématique unique . Pourquoi ce choix ? Je pense que les modes de consommation de la musique ont changés. Le public n’a pas forcément envie aujourd’hui d’écouter un album complet. Et puis tout va très vite : quand on sait que faire un disque prend deux ans et qu’en quelques semaines son actualité est déjà dépassée, je me dis qu’il vaut mieux rester dans des formats courts et faire des sorties plus rapprochées.
Bref : un 6 titres avec le remix d’une chanson en bonus !
Je pars donc en quête d’un studio : premier casse-tête : faut-il d’abord que je contacte les musiciens pour connaître leur planning et leurs disponibilités, ou dois-je contacter le studio en premier pour proposer des dates précises aux musiciens ? Allez, je commence par le studio! J’en contacte alors plusieurs, devis, contact humain, matériel… et mon choix s’arrête sur les Studios de la Chine. Bonne entente avec Hubert Montoya le boss, prix dans mon budget, studio dans lequel on se sent bien, et disponibilité pour les dates que j’ai envisagées. Ce sera ma base.
Pour les claviers, je décide de me délocaliser. Sur les conseils de Pierre Attyasse je contacte les studios Midilive Microbe, qui sont les anciens studios Vogue.
Je veux des claviers vintage, les tout premiers keyboards électriques, avec leur mécanique et leur sonorité. Pierre me dit que là-bas je trouverai tout ce que dont je peux rêver. Effectivement, ils ont tout ce qu’il faut pour retrouver le son des seventies… Allez c’est booké !
Maintenant il ne me reste plus qu’à appeler les musiciens …